L’art de la guerre

Publié le : 06 août 20206 mins de lecture

L’art de la guerre est un document très ancien présentant des stratégies adaptables à notre époque dans bien des situations autre que militaire. Beaucoup de manager, chef d’entreprise, politicien et militaires l’ont lu et l’ont appliqué avec succès dans leur travail et même leur vie quotidienne.

Ce livre pourtant très ancien explique de façon simple qu’une bataille ne se gagne pas ou qu’un projet ne s’aboutit pas gràce à l’aide de (des) Dieu (x) mais par une bonne préparation et une bonne stratégie. L’art de la guerre est en quelque sorte l’ancêtre des livres de stratégies militaires et est en même temps un livre transposable au développement personnel.

Résumé de la page Wikipédia

L’Art de la guerre (en chinois : 孙子兵法 littéralement : « Stratégie militaire de maître Sun ») est le plus vieux traité de stratégie militaire connu au monde écrit au monde (VIe siècle av. J.‑C. – Ve siècle av. J.‑C.). Son auteur présumé, Sun Tzu  y développe des thèses originales qui s’inspirent de la philosophie chinoise ancienne et qui contiennent l’essence de la guerre psychologique.

L’ouvrage est fondé sur le principe suivant : gagner ou perdre une guerre ne se fait pas par hasard, ni par l’intervention des dieux ou des esprits. C’est une question de méthode et de stratégie.
Il y a deux concepts de base dans ce livre :

  • d’abord, « prendre les possessions de l’adversaire en entier » (au début du chapitre 3), et les conserver – si possible – intactes, en particulier les civils, car l’ennemi d’aujourd’hui est le sujet de demain.
  • ensuite, la préparation : Ce déploiement repose sur la préparation, le travail, la bonne connaissance du terrain et des forces en présence (par l’espionnage), et l’adaptation aux circonstances.

Ce livre guide aussi le lecteur sur les cinq éléments à prendre en compte dans l’élaboration d’une stratégie :

  1. la cause morale : le « Tao » adresse la moralité et la vertu d’une bataille ;
  2. les conditions climatiques : le paradis est signifié par le « yin » et le « yang » de la pensée taoïste. Ces conditions se manifestent par le chaud et le froid ainsi que l’alternance des quatre saisons ;
  3. les conditions géographiques : la terre comprend le proche et le loin, les terrains ouverts et les passages étroits, les plaines et les montagnes. Il est ici question de topographie et de prise en compte des variations de terrain utilisables selon les types de troupes engagées ;
  4. le dirigeant : le commandant doit être sage, honnête, bienveillant, courageux et strict ;
  5. l’organisation et la discipline : la délégation de l’autorité et les zones de responsabilité au sein d’une organisation doivent être parfaitement comprises. Les châtiments doivent être exemplaires tout comme les récompenses.

Sous l’influence du Taoïsme et du Yi Jing (le Livre des Changements) l’Art de la guerre énonce que l’harmonie entre ces cinq éléments est une condition préalable au succès d’une campagne.

Il montre comment la réflexion peut mener à la victoire, comment l’analyse des faiblesses de l’ennemi peut fonder une tactique, si l’on sait les exploiter, et même les aggraver ; il met l’accent sur la psychologie du combat et sur l’importance de la ruse et de la fuite.

Positionnement par rapport aux stratèges européens

L’Art de la guerre, déjà introduit en Europe en 1772 par Joseph-Marie Amiot qui avait traduit le titre comme Les treize articles de Sun-Tse[1], est encore étudié aujourd’hui dans les écoles militaires occidentales, ce qui donne l’occasion de comparer cet enseignement à celui d’autres stratèges. Cette comparaison est difficile, car Sun Tzu reste très « théorique » et n’édicte pas de « procédures » comme dans les ouvrages occidentaux.

Citations

« Jamais guerre prolongée ne profita à aucun pays. »

« L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat. »

« Toute guerre est fondée sur la tromperie. »

« Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? »

« Ne laissez pas vos ennemis s’unir. »

« Soumettre l’ennemi par la force n’est pas le summum de l’art de la guerre, le summum de cet art est de soumettre l’ennemi sans verser une seule goutte de sang. »

« En tuer un pour en terrifier un millier »

Cinq choses que tout nouveau manager devrait savoir
Coffreo : la plateforme de gestion RH qui vous facilite la vie

Plan du site