Apprenez à tirer profit de l’adversité grâce au samourai intelligent

Apprenez à tirer profit

Publié le : 24 février 20173 mins de lecture

On dit souvent que la raison du plus fort est toujours la meilleure. Que pour réussir il faut être le plus fort.

C’est loin d’être faux.

Mais pour gagner nul besoin d’être spécialement le plus fort physiquement. Le tout c’est d’être le plus fort sur un des points de la parabole du seau et donc de profiter de votre différence de force sur ce point précis.

Dans ce petit conte zen qui suit, un samourai a su habilement tiré parti de son avantage : son intelligence.

Voici cette petite histoire inspirante.

Sur un bac traversant le lac Biwa, un voyageur, exubérant et vantard, dérangeait les voyageurs.

 » moi, s’écrie-til, je ne crains personne au sabre. J’ai vaincu les samourais les plus réputés.  »

Tout le monde restait silencieux par prudence. Le samourai avisa alors un homme qui lui tournait le dos.

» Eh, toi ! dit-il grossièrement. je vois que tu portes des sabres. tu es donc samouraï. tu ne veux pas me regarder en face, je comprends, ricana t-il, tu trembles de peur que je ne te défie. »

L’homme se retourne et dit tanquillement :

» Mon nom est Bokuden. Mon art est différent du tien, je combats sans armes.

– Ah ! Ah! Ah! s’esclaffa le samourai, dans ce cas battons nous.

– J’accepte, Mais pas sur ce radeau, allons plutôt sur cet ilôt désert, que l’on aperçoit là bas. »

Le samourai ordonna brutalement au passeur de se diriger vers un îlot désert proche du bac.

Quand le bac arriva près de l’îlot, la samourai fougueux et impatient sauta du bac. Alors Bokuden saisit la gaffe du passeur et repoussa aussitôt le bac au large de l’îlot. » voilà comment le combats sans armes », cria t-il au samourai qui s’agitait vainement sur le rivage.

Et le bac s’éloignait dans l’hilarité générale des passagers.

Référence à ce conte.

On retrouve une référence à ce conte dans Opération Dragon où le personnage, joué par Bruce Lee, se trouve sur un bateau et accepte le défi d’un adversaire en déclarant être de l’« école du combat sans combat ». Il laisse son adversaire monter avant lui sur une barque afin de regagner la côte en prétextant un besoin d’espace pour le combat. Bien entendu, il ne monte pas dans la barque et laisse son adversaire dépité.

J’apprécie deux choses dans ce conte : la non utilisation d’arme et la non recherche de la violence pour résoudre un conflit.

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