Qui manipule qui ?
La culpabilisation est la façon la plus simple et en même temps la plus efficace de manipulation.
On est soumis dès notre plus jeune âge à pas mal de chantages affectifs qui sont en fait une forme de culpabilisation.
Exemple :
« si tu ne fais pas un bisou à tata Hortense (note : avec son gros bouton qui pique), c’est que tu ne l’aimes pas »
Ne pas avoir envie d’embrasser quelqu’un est un droit. Le corps de l’enfant lui appartient.
« Tu ne manges pas tes épinards ! Tu penses à tout ces enfants qui crèvent de faim ? »
L’acte de se nourrir ou non ne doit pas avoir d’enjeu. À vous de lui préparer des plats plus appétissants et de lui expliquer qu’il a le droit de ne pas manger mais qu’il n’aura pas plus de dessert pour autant car vous préférez qu’il mange équilibré pour son bien.
Le problème c’est qu’en grandissant, les enfants deviennent des adultes qui reprennent ce schéma dans leur vie de couple, l’éducation de leurs enfants, les relations avec les autres dont le travail. C’est une méthode qui marche alors pourquoi certaines personnes « mal » intentionnés s’en priverait-elle? C’est à vous de faire attention à ne pas être le dupe d’un manipulateur.
Mais au travail comment repérer un tel manipulateur qui se sert de ce sentiment de culpabilité pour avoir une emprise sur vous ?
Voici quelques signes qui devraient vous alerter :
Si vous reconnaissez un de ces agissements sachez que la personne qui les utilise cherche à vous manipuler plus ou moins consciemment. À vous de faire attention dès maintenant.
Et si vous voulez savoir quoi leur répondre, je vous conseille ce petit livre :
Petit traité de contre-manipulation : Ne vous laissez plus avoir !
Ce livre devrait faire partie, dès maintenant, de votre bibliothèque de livres de bases sur l‘autodéfense intellectuelle.